2 de noviembre de 2012

Lettre ouverte de l’Espagne à Mme. La chancelière Angela Merkel



Novembre 2012

Distinguée Mme. la chancelière Angela Merkel:

Avec ce bref rapport je veux vous transmettre au nom de moi même et au celui de milliers d'espagnols le profond malaise que nous éprouvons à cause de l'augmentation du financement et de la promotion de la tauromachie par le gouvernement espagnol.

Comme vous savez, cette pratique atroce et cruelle est très répandue dans tout le pays, car les autorités officielles ne cessent pas de la promouvoir et de la subventionner, en particulier au cours des vingt dernières années. Ce spectacle manipulé pour le considérer comme "fête", "culture", voire "art", en prétendant l´ identifier comme un symbole de l'espagnol, n'est pas partagé par la majorité de la population espagnole; seulement une minorité est amatrice de cette activité meurtrière qui touche les veaux, taureaux, ou génisses .http :/ / www.asanda.org/documentos/tauromaquia/LasVentas20120530.pdf
http://www.mcu.es/estadisticas/docs/EHC/2010/Sintesis_2010-2011.pdf
http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/08/06/actualidad/1344278036_271436.html
http://www.columbia.edu/itc/spanish/cultura/texts/Gallup_CorridasToros_0702.htm

(Voir la section lien R3 2e. Personnes qui ont assisté l'année dernière à d'autres activités culturelles ou liées aux loisirs, p. 29).

Chaque année sont destinés à l´élevage de ces animaux -exclusivement pour cette activité- des milliers de millions provenant des fonds européens.http :/ / www.asanda.org/news/fondos-europeos-para-la-promocion-del-toro-de- corrida

Non seulement le gouvernement central utilise de grandes quantités d'argent dans la construction des arènes et dans sa réforme, dans la levée d´arènes portables où il n´en existent pas, dans la remise de toutes sortes de prix taurins, mais aussi on fait ça à touts les niveaux institutionnels : le gouvernement local utilise également des fonds pour promouvoir tout ce qui signifie: création de musées de tauromachie, des réductions dans les billets des spectacles pour abaisser son prix, la création et le maintien d'écoles de tauromachie où les veaux sont enfermés et martyrisés pour enseigner les pratiques aux «étudiants» et pour continuer à éduquer nos jeunes dans la cruauté absolue.
http://www.youtube.com/watch?v=zMr_HOAqjg8http://www.youtube.com/watch?v=BstgHS5XsaA

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/09/06/andalucia/1346950670.html


Il y a une censure énorme et une répression des personnes qui, comme nous, ont une autre sensibilité et une opinion différente, et qui, selon des enquêtes récentes, constituent une majorité croissante de la population, puisque les médias, la presse écrite, la télévision et la radio ont formé un front commun et sont devenus une chaire pour promouvoir les courses de taureaux à grande échelle. La considération contre la maltraitance des animaux et le respect envers tous les êtres vivants et donc l´opinion antitaurine, sont bannis et réduits au silence dans presque tous les médias.
http://www.canalsur.es/resources/archivos/2012/4/13/1334323603332MEMORIA-2011.pdf

Récemment, le gouvernement de Mr. Rajoy vient de changer le Manuel de Style de la Radio-Télévision publique pour pouvoir émettre à nouveau des « corridas » dans l´horaire de protection de l'enfance. La Loi d´Education Espagnole propose comme un de ses objectifs, Cap. I, § 2, e) La formation pour la paix, le respect des droits de l'homme, la vie communautaire, la cohésion sociale, la coopération et la solidarité entre les peuples et l'acquisition de valeurs qui encouragent le respect envers les êtres vivants et  l'environnement, en particulier la valeur des zones forestières et le développement durable.
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/08/23/television/1345744426_478482.html

Tout cela est sans doute en sérieuse opposition au renforcement institutionnel de la légalisation de la tauromachie, à laquelle on injecte de grandes quantités d'argent de tous les Espagnols et Européens pour continuer à soutenir un spectacle dégradant, scandaleux et intolérable dans les temps modernes, juste parce que cela convient aux intérêts d'une minorité puissante et socialement très influente.

Notez que nous soutenons des traditions où on massacre des animaux comme  spectacle public, avec la circonstance aggravante que les normes du bien-être animal au moment de l'abattage ne sont pas respectées, les lois qui ont été établies dans tous les pays européens en adoptant  les directives européennes, et en plus avec l'emploi dans les arènes de méthodes d'abattage comme celui de la « puntilla » qui ne sont plus autorisés dans les abattoirs.


Chapitre apart méritent les fêtes populaires, à lesquelles on destine de plus en plus dans ces dernières années de têtes de bétail, à cause de la faible affluence de public statistiquement prouvée dans les « corridas ». Ces taureaux sont vendus aux municipalités pour « embolarlos » et « ensogarlos » et dans ces conditions extrêmes d'abus, les traîner à travers les rues des villages au milieu des cris et du harcèlement de la foule, puisque pour les éleveurs de bétail est plus rentable destiner les taureaux en excédent des « corridas »  à de telles célébrations qu´à viande d'abattage.

Vous pouvez voir des exemples flagrants de cela dans tous les ainsi appelés « correbous »  du Levante espagnol et de la Catalogne, le Taureau de la Vega de Tordesillas (Valladolid), le Taureau de Júbilo de Medinaceli, à Soria, le taureau « enmaromado » de Benavente, à Zamora, le taureau « embolado » de Vejer de la Fra. (Cádiz), les courses de jeunes taureaux d´Algemesí, à Valence, les taureaux «  al agua » de Denia, le taureau  « de Cuerda » à Grazalema (Cadix), le Taureau de Coria à Cáceres et à beaucoup d´autres villages de notre pays.

http://www.youtube.com/results?search_query=toro+embolao&page=3



Enfin, peut-être le plus étonnant et le plus bizarre, c'est que tous ces spectacles ont lieu en l'honneur des fêtes religieuses dédiées à la Vierge ou aux saints, sous le patronage de l'Eglise, quand il ya une bulle papale donnée en 1567 (De Salutis Gregis Dominici) par le pape S. Pie V, qui ordonne l'excommunication de tous ceux qui assistent ou participent à des fêtes taurines.
D’ autre coté, nous n'avons pas eu de réponse de la Conférence épiscopale espagnole, qui face à nos protestations, reste en silence.

D´après la pensée du grand philosophe allemand Arthur Schopenhauer, l'homme ne doit pas la compassion aux  animaux, mais la justice; ne continuons pas à faire de la terre un enfer pour les animaux!


Mme Merkel, en tant que ministre pour l'environnement  - vous l´avez été dans votre pays- et aussi comme figure puissante et de proue de la politique européenne, nous espérons que vous saurez apprécier et diffuser le point de vue de cette majorité d´espagnols qui exige l'abolition des spectacles taurins, qui demande la fin de son entretien, surtout compte tenu de la situation de crise économique que nous souffrons, et puisqu´il s´agit d´ une tradition sauvage, sanguinaire et cruelle qui n'a plus de place dans la société.

Nous espérons que vous allez faire entendre notre voix en signe de protestation devant la Commission et le Parlement européen, afin que ces traditions cruelles pour les animaux disparaîssent au sein de la Communauté européenne, de l'Espagne, une partie de la France et le Portugal, pour que, dans un court délai, le protocole n ° 33 de 1997, annexé au traité de l'Union européenne sur la protection et le bien-être des animaux, soit révisé, parce que nous considérons incompatible par nature les exigences à prendre en compte dans les politiques communautaires en matière de bien-être animal avec le respect des dispositions et des coutumes des États membres telles que la tauromachie ou les abbatages rituels, dont la base fondamentale est constituée par les mauvais traitements des animaux.

En attente de votre réponse, cordialement,


21 de octubre de 2012

Offenen Brief aus Spanien an Bundeskanzlerin Angela Merkel


Oktober 2012

Sehr verehrte Bundeskanzlerin Angela Merkel:

Mit diesem kleinen Bericht möchte ich Ihnen in meinem Namen und im Namen tausender Spanier das tiefe Unbehagen übermitteln, das wir bezüglich der Erhöhung der Finanzierung und Förderung des Stierkampfes von Seiten der spanischen Regierung empfinden. 

Wie Sie bestimmt wissen, erstreckt sich dieser grausame und schreckliche Brauch über das ganze Land, die offiziellen Instanzen fördern und subventionieren ihn ganz besonders intensiv seit ungefähr 20 Jahren. Dieses Spektakel, das, um zu manipulieren, als „Fest“, „Kultur“, ja sogar als „Kunst“ deklariert wird und als Symbol des Spanischen angesehen werden soll, wird vom Großteil der spanischen Bevölkerung abgelehnt. Lediglich ein minimaler Prozentsatz der Bevölkerung ist dieser blutrünstigen Aktivität, bei der Stierkälber, Jungstiere, Kälber und Stiere zu Tode kommen, zugetan. 
http://www.asanda.org/documentos/tauromaquia/LasVentas20120530.pdf
http://www.mcu.es/estadisticas/docs/EHC/2010/Sintesis_2010-2011.pdf
http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/08/06/actualidad/1344278036_271436.html
http://www.columbia.edu/itc/spanish/cultura/texts/Gallup_CorridasToros_0702.htm

(Siehe zweiter Link, Überschrift R3: „Personen, die im letzten Jahr an anderen kulturellen Aktivitäten, oder an solchen, die mit dem Handel in Verbindung stehen, teilnahmen.“ Seite 29)

Jährlich werden Millionen von Euro aus europäischen Fonds in die Zucht dieser Viehbestände investiert, ausnahmslos für den Stierkampf.
http://www.asanda.org/news/fondos-europeos-para-la-promocion-del-toro-de-lidia
http://www.europapress.es/andalucia/sevilla-00357/noticia-criadores-toros-lidia-pide-junta-revision-costes-festejos-taurinos-armonizacion-reglamentaria-20120709182857.htmlhttp://grupoabolicionistadelatauromaquia.blogspot.com.es/p/subvenciones-espanolas-y-europeas.html

Und nicht nur die zentrale Administration verwendet große Mittel für die Errichtung von Stierkampfarenen und deren Reformen, der Erschaffung mobiler Arenen, wo es bisher keine gibt und für die Bewilligung von Stierkampfprämien: All dies geschieht auf allen institutionellen Ebenen, auch die lokalen Verwaltungen wenden Mittel auf, für alles was die Promotion betrifft: Stierkampfmuseen, Preisnachlässe bei Eintrittskarten für solche Spektakel, um den Preis zu senken, den Bau von Stierkampfschulen, wo hinter verschlossenen Türen Stierkälber zu Tode gequält werden, damit die Schüler Praxiserfahrung bekommen, und um die spanische Jugend weiterhin zur äußersten Grausamkeit zu erziehen.
http://www.youtube.com/watch?v=zMr_HOAqjg8http://www.youtube.com/watch?v=BstgHS5XsaA
http://otracordobaesposible.wordpress.com/2012/09/02/mas-dinero-publico-200-millones-de-pesetas-para-un-museo-taurino-que-no-lo-visitaba-ni-el-tato-cuando-estaba-abierto/
http://www.elmundo.es/elmundo/2012/09/06/andalucia/1346950670.html

Es herrscht eine unglaubliche Zensur und Unterdrückung der Personen, die Sensibilität zeigen und anderer Meinung sind und den neuesten realisierten Umfragen zufolge die wachsende Mehrheit der Bevölkerung darstellen. Nichts desto trotz wird von Seiten der Kommunikationsmedien, Presse, Fernsehen und Rundfunk eine gemeinsame Front gebildet, um von der Kanzel herab den Stierkampf in großem Umfang zu fördern. Die Erwägung/Einstellung, den Missbrauch von Tieren abzulehnen, sowie der Respekt vor Lebewesen und daraus folgend die Ablehnung des Stierkampfes wird von praktisch allen Pressemedien verbannt und zum Schweigen gebracht.

http://www.canalsur.es/resources/archivos/2012/4/13/1334323603332MEMORIA-2011.pdf 

Erst kürzlich hat die Regierung des Herrn Rajoy die Richtlinien für die öffentlichen Sender geändert, um Stierkämpfe in einem Zeitfenster übertragen zu können, das bisher eigentlich dem Kinderfernsehen zugedacht war. Im spanischen Gesetz zur medialen Erziehung sind im Kap. I, Art. 2e u.a. verankert: Die Erziehung zum friedlichen Zusammenleben, das Respektieren der Menschenrechte, die soziale Kohäsion, die Kooperation und Solidarität zwischen den Völkern, wie auch das Aneignen solcher Werte, die den Respekt vor den Lebewesen und der Umwelt, insbesondere die Wertschätzung der Wälder und einer nachhaltigen Entwicklung ermöglichen.

http://cultura.elpais.com/cultura/2012/08/23/television/1345744426_478482.html

All dies steht in einem unüberwindbaren Gegensatz zur institutionellen und legalisierten Förderung des Stierkampfes, in welchen große finanzielle Mittel aller Spanier und Europäer investiert werden, um weiterhin ein erniedrigendes, empörendes und in der heutigen Zeit intolerables Spektakel zu erhalten, nur um die Interessen einer einflussreichen und sozial mächtigen Minderheit zu wahren.

Bedenken Sie, dass wir Traditionen erhalten, bei denen Tiere in einem öffentlichen Spektakel massakriert werden. Hinzu kommt der erschwerende Umstand, dass beim Stierkampf, und besonders bei der anschließenden Tötung des Tieres, Normen bezüglich des Wohlergehens der Tiere missachtet werden, genauso wie Gesetze, die in Anlehnung an die Europäischen Direktiven in allen europäischen Ländern verankert wurden. Als Beispiel der vielen in den Stierkampfarenen verwendeten Tötungsmethoden sei hier die zum Töten verwendete Lanze angeführt, deren Anwendung in jedem Schlachthof strengstens verboten ist.
Ein weiteres erwähnenswertes Kapitel sind die Feste in den Dörfern, wo gerade in den letzten Jahren aufgrund des (statistisch bestätigten)schwindenden Publikums bei den Stierkämpfen immer mehr Vieh landet. Diese Stiere werden an die Verwaltung dieser Orte verkauft, um ihnen Holzkugeln auf die Hörner zu stecken und diese an einem Seil festzubinden. In diesen Konditionen extremsten Missbrauchs werden diese Tiere dann unter Verfolgung der kreischenden Menge durch die Straßen gezerrt. Für die Viehzüchter ist es rentabler, die ausgesonderten Stiere dieser Art Zelebration zuzuführen als sie an ein Schlachthaus zu verkaufen.

Offenkundige Beispiele des eben Erwähnten kann man bei zahlreichen „Festen“ erleben: Beim “Coorebous del Levante español y Cataluña”, dem “Toro de la Vega de Tordesillas” in Valladolid, dem “Toro de Júbilo de Medinaceli” in Soria, dem “toro enmaromado de Benavente” in Zamora, dem “toro embolado de Vejer de la Frontera” (Cádiz), den “becerradas de Algemesí” in Valencia, den “toros al agua” in Denia, dem “el toro de Cuerda de Grazalema” (Cádiz), dem “Toro de Coria“ in Cáceres und in vielen anderen Dörfern unseres Landes.
http://www.youtube.com/results?search_query=toro+de+la+vega+2011+tordesillas&oq=toro+de+la+vega&gs_l=youtube.1.1.0l9.2468.6791.0.9966.15.12.0.3.3.0.356.1970.3j5j3j1.12.0...0.0...1ac.1.XSQNpU-9WYY
http://www.youtube.com/results?search_query=toro+embolao&page=3

http://www.youtube.com/results?search_query=becerradas+algemesi&oq=becerradas+algemesi&gs_l=youtube.3..0.2074.9745.0.11604.19.13.0.6.6.0.241.1839.6j3j4.13.0...0.0...1ac.1.QTHx6Xic1KY
http://www.youtube.com/results?search_query=toro+de+coria+2012&oq=toro+de+coria+&gs_l=youtube.1.0.0.68995.74401.0.77479.32.19.0.1.1.3.243.2198.6j6j4.16.0...0.0...1ac.1.bP68FuD5EGg

Zuletzt sei die vielleicht überraschendste und völlig fehl am Platz erscheinende Tatsache erwähnt, dass all diese Spektakel zu Ehren religiöser, der Jungfrau oder den Heiligen gewidmete Feste sind, welche unter der Schirmherrschaft der katholischen Kirche gefeiert werden. Und das, obwohl im Jahr 1567 (De Salutis Gregis Dominici) eine von Papst S. Pius V. herausgegebene Päpstliche Bulle all jene, die an Festen mit Stieren teilnehmen, zur Exkommunion verdammt.
Bis zum jetzigen Zeitpunkt haben wir noch keine Antwort der spanischen päpstlichen Konferenz, welche sich bezüglich unserer Proteste in Schweigen hüllt.
Ganz getreu dem Gedanken des großen deutschen Philosophen Arthur Schopenhauer: Der Mensch schuldet den Tieren kein Mitleid, sondern Gerechtigkeit. Also beenden wir doch die Hölle auf Erden für die Tiere!
Frau Merkel, wir hoffen inständig, dass Sie, als ehemalige Umweltministerin sowie machtvolle und führende Persönlichkeit der europäischen Politik, die Meinung der Mehrheit der Spanier, welche um die Abschaffung der Stier-Spektakel sowie um das Ende der finanziellen Erhaltung dieser fleht, besonders im Kontext der gegenwärtigen Wirtschaftskrise, und weil es eine wilde, blutrünstige und grausame Tradition ist, die nicht mehr in die heutige Gesellschaft passt, zu schätzen und zu verbreiten wissen.
Wir vertrauen darauf, dass Sie unserer Stimme des Protests vor der europäischen Kommission und dem Parlament Gehör verschaffen, um diese grausamen Traditionen mit Tieren zumindest innerhalb der Europäischen Gesellschaft, (aus Spanien, aus Teilen Frankreichs und Portugals) zu verbannen, damit in naher Zukunft das Protokoll Nr. 33 aus dem Jahr 1997, im Anhang zum Vertrag der Union über den Schutz und das Wohlbefinden der Tiere, überarbeitet werden kann. Wir sehen dieses aufgrund seiner Beschaffenheit als unvereinbar mit den Anforderungen der EU-Politik, besonders hinsichtlich der Anordnungen und Bräuche der Mitgliedstaaten, wie es der Stierkampf und rituelle Tötungen sind, deren fundamentale Basis der Missbrauch der Tiere darstellt.

In Erwartung einer Antwort von Ihnen verbleibe ich hochachtungsvoll,



CARTA ABIERTA DESDE ESPAÑA A LA CANCILLER ANGELA MERKEL.


Octubre 2012

Distinguida Canciller Angela Merkel:

Con este pequeño informe quiero transmitirle en mi nombre y en el de miles de españoles el profundo malestar que sentimos ante el incremento de la financiación y promoción de la tauromaquia por parte del Gobierno español.

Como Vd. sabrá esta práctica atroz y cruel está extendida por todo el país pues desde instancias oficiales no dejan de fomentarla y subvencionarla, muy especialmente desde hace unos veinte años. Este espectáculo manipuladoramente considerado “fiesta”, “cultura”, incluso “arte”, pretendiendo identificarlo como símbolo de lo español, no es compartido por la mayoría de la población española; sólo un porcentaje minoritario es afecto a esta actividad sanguinaria que se lleva a cabo con becerros, novillos, vaquillas o toros.
http://www.asanda.org/documentos/tauromaquia/LasVentas20120530.pdf
http://www.mcu.es/estadisticas/docs/EHC/2010/Sintesis_2010-2011.pdf
http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/08/06/actualidad/1344278036_271436.html
http://www.columbia.edu/itc/spanish/cultura/texts/Gallup_CorridasToros_0702.htm

(Ver en 2º enlace apartado R3. Personas que han asistido en el último año a otras actividades culturales o relacionadas con el ocio, pág. 29).

Anualmente se destinan a la cría de este ganado exclusivamente para esta actividad miles de millones provenientes de los fondos europeos.
http://www.asanda.org/news/fondos-europeos-para-la-promocion-del-toro-de-lidia
http://www.europapress.es/andalucia/sevilla-00357/noticia-criadores-toros-lidia-pide-junta-revision-costes-festejos-taurinos-armonizacion-reglamentaria-20120709182857.htmlhttp://grupoabolicionistadelatauromaquia.blogspot.com.es/p/subvenciones-espanolas-y-europeas.html
No sólo la Administración Central emplea grandes cantidades de dinero en la construcción de plazas de toros y en su reforma; en el levantamiento de plazas portátiles donde no las hay, en la concesión de toda clase de premios taurinos, sino que esto se hace a todos los niveles institucionales; también la administración local emplea fondos para todo lo que significa promoción: creación de museos taurinos, bonificación de entradas a los espectáculos para abaratar su precio, creación y mantenimiento de escuelas taurinas, donde se martirizan becerros a puerta cerrada para dar clases prácticas a los “alumnos” y para seguir educando a nuestros jóvenes en la más absoluta crueldad. 
http://www.youtube.com/watch?v=zMr_HOAqjg8http://www.youtube.com/watch?v=BstgHS5XsaA
http://otracordobaesposible.wordpress.com/2012/09/02/mas-dinero-publico-200-millones-de-pesetas-para-un-museo-taurino-que-no-lo-visitaba-ni-el-tato-cuando-estaba-abierto/
http://www.elmundo.es/elmundo/2012/09/06/andalucia/1346950670.html


Existe una tremenda censura y represión a las personas que tenemos otra sensibilidad y distinta opinión y que según las últimas encuestas realizadas, constituimos un porcentaje mayoritario y creciente de la población, pues los medios de comunicación, prensa escrita, televisiones y emisoras de radio han venido a formar un frente común y se han constituido en púlpito para el fomento a gran escala de los toros. La consideración en contra del maltrato de animales y del respeto a todos los seres vivos y por tanto la opinión antitaurina, es desterrada y silenciada de prácticamente todos los medios de prensa. 
http://www.canalsur.es/resources/archivos/2012/4/13/1334323603332MEMORIA-2011.pdf 

Recientemente, el gobierno de Sr. Rajoy acaba de cambiar el Manual de Estilo de la Radio Televisión pública para poder volver a emitir corridas en horario de protección infantil. La Ley de Educación española propone como uno de sus fines, Cap. I, Art. 2,e) La formación para la paz, el respeto a los derechos humanos, la vida en común, la cohesión social, la cooperación y solidaridad entre los pueblos así como la adquisición de valores que propicien el respeto hacia los seres vivos y el medio ambiente, en particular al valor de los espacios forestales y el desarrollo sostenible.
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/08/23/television/1345744426_478482.html

Todo lo cual entra en grave contradicción con el fomento institucional y legalizado de la tauromaquia, a la que se inyectan grandes cantidades de dinero de todos los españoles y europeos para seguir manteniendo un espectáculo denigrante, indignante e intolerable en los tiempos actuales, sólo porque conviene a los intereses de una minoría muy influyente y poderosa socialmente. 

Tenga en cuenta que estamos sosteniendo tradiciones donde se masacran animales como espectáculo público, con el agravante de que en ella se incumplen las normas del bienestar animal a la hora de su sacrificio, leyes que han sido establecidas en todos los países europeos adoptando las Directivas europeas y además con el empleo en las plazas de toros de métodos de sacrificio como la puntilla, que están más que prohibidos en los mataderos.


Capítulo aparte merecen los festejos populares, a los que se destinan en estos últimos años cada vez más reses por la menor afluencia de público constatada estadísticamente en las corridas. Estos toros se venden a los ayuntamientos para embolarlos y ensogarlos y en estas condiciones de extremo maltrato, arrastrarlos por las calles de los pueblos entre los gritos y acoso de la multitud, pues para los ganaderos el excedente de toros de las corridas es más rentable destinarlo a este tipo de celebraciones que para carne al matadero.

Puede ver flagrantes ejemplos de esto en todos los llamados correbous del Levante español y Cataluña, el Toro de la Vega de Tordesillas (Valladolid), el Toro de Júbilo de Medinaceli en Soria, el toro enmaromado de Benavente en Zamora, el toro embolado de Vejer de la Fra. (Cádiz), las becerradas de Algemesí en Valencia, los toros al agua de Denia, el toro de Cuerda de Grazalema (Cádiz), el Toro de Coria en Cáceres y muchísimos pueblos más de nuestro país.
http://www.youtube.com/results?search_query=toro+de+la+vega+2011+tordesillas&oq=toro+de+la+vega&gs_l=youtube.1.1.0l9.2468.6791.0.9966.15.12.0.3.3.0.356.1970.3j5j3j1.12.0...0.0...1ac.1.XSQNpU-9WYY
http://www.youtube.com/results?search_query=toro+embolao&page=3
http://www.youtube.com/results?search_query=becerradas+algemesi&oq=becerradas+algemesi&gs_l=youtube.3..0.2074.9745.0.11604.19.13.0.6.6.0.241.1839.6j3j4.13.0...0.0...1ac.1.QTHx6Xic1KY
http://www.youtube.com/results?search_query=toro+de+coria+2012&oq=toro+de+coria+&gs_l=youtube.1.0.0.68995.74401.0.77479.32.19.0.1.1.3.243.2198.6j6j4.16.0...0.0...1ac.1.bP68FuD5EGg

Por último, quizá lo más sorprendente y lo más fuera de lugar es que todos estos espectáculos se celebran en honor de fiestas religiosas dedicadas a la Virgen o a los Santos, bajo el patronazgo de la Iglesia, cuando existe una Bula papal dada en 1567 (De Salutis Gregis Dominici) por el Papa S. Pío V, que condena a la excomunión a todos los que asistan o participen en fiestas taurinas. 
Todavía no hemos tenido una respuesta de la Conferencia Episcopal española, que ante nuestras protestas, guarda silencio.

Siguiendo el pensamiento del gran filósofo alemán Arthur Schopenhauer, el hombre no debe compasión a los animales, sino justicia; ¡no sigamos haciendo de la tierra un infierno para los animales!


Sra. Merkel, como ministra que ha sido en su país del Medio Ambiente y como figura poderosa y de liderazgo en la política europea, esperamos que Vd. sabrá apreciar y difundir la opinión de esta mayoría de españoles que clama por la abolición de los espectáculos taurinos; que pide el fin de su mantenimiento económico, especialmente dada la coyuntura de crisis económica que padecemos, y por ser una tradición salvaje, sangrienta y cruel que no tiene ya cabida en la sociedad.

Confiamos que Vd. elevará nuestra voz de protesta ante la Comisión y el Parlamento europeos, con el fin de que estas tradiciones crueles con los animales desaparezcan al menos de la Comunidad Europea, de España, parte de Francia y Portugal para que en un corto plazo de tiempo sea revisado el Protocolo nº 33 de 1997 anexo al Tratado de la Unión sobre la Protección y el Bienestar de los animales, pues consideramos incompatible por su naturaleza los requisitos a tener en cuenta en las políticas comunitarias en materia de bienestar de los animales con el respeto de disposiciones y costumbres de los Estados miembros como son la tauromaquia o los sacrificios rituales, cuya base fundamental la constituye el maltrato de animales. 

En espera de su respuesta, le saluda muy atentamente, 

16 de agosto de 2012

Bicentenario y corrida





No acierto a comprender qué punto en común o qué coincidencia tiene una corrida de toros con la Constitución del Doce. ¿Alguien entiende por qué hay que celebrar el Bicentenario de la Constitución de 1812 con corridas de toros? Nada hay más contradictorio entre un espectáculo de abuso, de vejación y masacre de animales y lo que se propugna en los artículos de la primera Constitución democrática española.

Conmemorar la promulgación de una Constitución revolucionaria que proclama los derechos y libertades de los ciudadanos, la libertad de prensa, la seguridad jurídica, la división de poderes; una Constitución que abolió la tortura, los castigos físicos, que prohibió la horca y la humillación pública del reo y su familia, que inició la reforma del Código Penal y prohibió la Inquisición y celebrarlo con un espectáculo de tortura y muerte de toros no parece algo muy avanzado en estos tiempos. Pretender que eso sea lo que represente a España y decantarse por su apoyo explícito y público, con el inmenso gasto que conlleva todo un despliegue policial por la visita del Rey en un país inmerso en grandes problemas económicos  y la criticada coyuntura de la España en llamas, es algo que hace dudar de si verdaderamente la Corona como institución representa a la mayoría de españoles.

La real afición a los toros no es compartida por muchos españoles por la involución que representa y porque no hay que confundir aficiones privadas con imposiciones en el ámbito de lo público.

Tampoco la alcaldesa de Cádiz, Dª Teófila está muy acertada dando apoyo a estas prácticas crueles y sangrientas con su presencia en la plaza para conmemorar la efemérides del Bicentenario, máxime cuando es la representante de la ciudad que dio nombre a la Constitución y por ser Cádiz  la ciudad donde se aprobaron sus artículos.

Simplemente por coherencia, ¡celebremos la Pepa ampliando el campo de aplicación de nuestras leyes al respeto por los derechos de los animales y no con bochornosos espectáculos de sangre y  de muerte!

6 de mayo de 2012

EL GOBIERNO ESPAÑOL PROTEGE TRADICIONES CRUELES.-











En los primeros años del siglo pasado un filántropo americano, gran amante de la cultura española y fundador de la Hispanic  Society of America de Nueva York, encargó un impresionante reportaje de fotos, recientemente publicado con el título de “Atesorar España.”

El Sr. Archer M. Huntington documentó, a través de varios corresponsales que recorrieron buena parte del territorio español los oficios, las tareas del campo, los trabajos domésticos, la vivienda y las fiestas populares, reflejando la tradición “más castiza española” en uno de los últimos documentales de la fotógrafa Ruth Anderson, realizado entre 1923 y 1930.

Llama la atención una instantánea que expresa cómo y cuánto los españoles nos aferramos a nuestras costumbres. En una localidad se exhibe un cartel publicitario de la fábrica de automóviles Fiat, y justamente al lado entran por la calle dos personas a lomos de mulos. Podríamos elegir esta fotografía como símbolo y síntoma del largo proceso de cambio en las formas de vida de la sociedad española.

Al contemplar estas imágenes de  pueblos y personas de la España rural de los primeros años del siglo XX, no puede uno por menos que sentir nostalgia de un tiempo que pasó y del que se ha oído hablar en la niñez,  mezclado al mismo tiempo con un cierto resabio de impotencia si pensamos en la lentitud con que evolucionan las costumbres en nuestro país.

En esta exposición, actualmente itinerante, hay algo que nos hace reflexionar porque choca cómo después de casi una centuria hay costumbres que no desaparecen, especialmente las que afectan a la utilización de animales.

Muy poco hemos evolucionado en el trato que damos a los animales en España, especialmente porque los seguimos utilizando para nuestro disfrute y entretenimiento y para nuestras fiestas, incluso en las de tipo religioso. El empleo de animales perdura, entre otros, en romerías, en el uso de coches de caballos en  medio de la vorágine del tráfico urbano, en las fiestas populares en la calle y en los sangrientos y crueles espectáculos taurinos.


Si ya nos parecería increíble tirar del arado con mulos, empujar a mano la piedra de un molino de viento, lavar la ropa arrodilladas en un arroyo, ganarse la vida amamantando niños como ama de cría; poner a los niños a trabajar descalzos en el campo o como lecheros, zapateros o afiladores; transportar el agua en la cabeza a grandes distancias- como se puede apreciar en estas fotografías- ¿Cómo es posible que no nos escandalicemos cuando mantenemos costumbres tan crueles con los animales arrastrándolos con cuerdas por las calles, obligándolos a correr con bolas de fuego en su cabeza, en medio del tumulto vociferante; cuando nos ensañamos con ellos hasta la más horrible de las muertes en corridas de toros, torturándolos con instrumentos medievales, o cuando reventamos de cansancio y de inanición a cientos de caballos anualmente en nuestras romerías?


Inevitablemente surge la pregunta: Tradición ¿Sí o no? Tradición para unas cosas sí y para otras cosas, no ¿Qué tiene que formar parte de la Cultura y qué no? ¿Pueden ser las tradiciones crueles con  animales dignas de seguir formando parte del acervo cultural  de un pueblo? ¿Nos quedaremos anclados en el pasado organizando fiestas donde se maltratan animales por pura diversión, bajo la justificación de una celebración religiosa?

  
A lo largo del siglo pasado hemos sido capaces de cambiar las mentalidades, especialmente el concepto de derechos humanos, incidiendo en los derechos de la mujer y de los menores; momentos de cambio y renovación han llegado incluso hasta las puertas de la Iglesia.

Se equivoca el Gobierno español cuando apoya y pretende blindar un concepto torticero de cultura; cuando intenta proteger con figuras legales del Derecho como “Bien de Interés Cultural” espectáculos abusivos con animales,  calificándolos manipuladoramente con términos eufemísticos como “hecho cultural”, “marca España” o “seña de identidad” de los españoles.

Los españoles no nos merecemos una clase política que a estas alturas de siglo y formando parte de un contexto europeo, insiste en hundirnos en el embrutecimiento, en el envilecimiento, intentando perpetuar entre nosotros este tipo de costumbres.

No es de recibo este inmovilismo y nula evolución en el trato que damos a los animales. ¿Para cuándo la renovación y el cambio en nuestras fiestas populares?

Si este abuso sigue formando parte de nuestras costumbres,  es porque se necesitan personas lo suficientemente honestas y valientes que sepan tomar verdaderas medidas políticas, pues ha llegado la hora de sacudirnos esta pobreza moral que ya desapareció materialmente de tantas actividades de nuestro entorno.







18 de marzo de 2012

CON TU VOTO, DEMUESTRA A LOS POLÍTICOS ANDALUCES QUE LOS ANIMALES IMPORTAN.


Todos los partidos políticos representados actualmente en el Parlamento Andaluz apoyan una política de fiestas con maltrato, tortura y muerte de animales y principalmente de becerros, novillos, vaquillas y toros. El toro de lidia está fuera expresamente de las escasas leyes de protección a los animales españolas y de la Andaluza. Mientras el Gobierno siga financiando, promoviendo, exhibiendo y subvencionando, incluso con fondos europeos- este tipo de políticas vejatorias para con los animales, nunca llegaremos a tener una verdadera Ley Nacional de Protección a los animales, sin excepciones, ni para los toros de lidia, ni para la cría de gallos de pelea, ni para la mejora y cumplimiento de las normas de bienestar y protección en la ganadería intensiva y en los mataderos; nunca se eliminarán las muertes crueles según los diferentes ritos religiosos en los mataderos españoles, ni para todos los festejos que por ser tradicionales están blindados con figuras de protección legal como Interés turístico o Patrimonio Inmaterial, etc. El día 25 de Marzo todos los que sufrimos soportando esta situación, tenemos una forma de decir a los políticos andaluces, que los animales importan, que nos importa que sus derechos más fundamentales a una vida y a una muerte dignas, sean reconocidos.




NOTICIA PUBLICADA EN:

07/03 · 11:27 · Andalucía Información

El consejero de Gobernación y Justicia, Francisco Menacho, ha destacado en El Puerto de Santa María la aportación de las escuelas taurinas, entre ellas la de Jerez, a la formación y promoción de una de las profesiones "más difíciles del mundo", ayudando a jóvenes que aspiran a convertirse en toreros independientemente de sus posibilidades económicas. El consejero se ha pronunciado en este sentido en un encuentro de escuelas taurinas de la provincia de Cádiz, que se ha celebrado en El Puerto con la asistencia del presidente de la Asociación Andaluza de Escuelas Taurinas 'Pedro Romero', Eduardo Ordóñez Acosta, directores, profesores y alumnos.

Menacho ha reiterado que las escuelas constituyen una "excelente plataforma" para acceder a una formación que es complementaria de la Enseñanza Obligatoria, ya que el alumno debe estar cursando ésta y mantener un buen nivel escolar. Con ello se pretende que no sólo tengan formación taurina sino que estén capacitados para orientar su futuro en otra dirección, en el supuesto de no lograrlo en la actividad taurina.

Del mismo modo ha recalcado la "labor" de estos centros formativos que, a través de sus directores y profesores, dedican su "entusiasmo y tiempo para enrique-cer los valores humanos y profesionales de tantos y tantos jóvenes que quieren llevar su vocación a las más altas cotas posibles del toreo". El Gobierno andaluz garantiza y vela por la continuidad de esta actividad de "gran arraigo" cultural e importante peso económico.

En este marco de apoyo, promoción y divulgación de la Fiesta, la Junta destina incentivos a las escuelas taurinas para la celebración de clases prácticas, facilitando de este modo a los aspirantes la práctica y ensayo con novillos y en tentaderos.

Andalucía cuenta con 23 escuelas taurinas municipales (7) y privadas (16) que aglutinan 479 alumnos. Por provincias, sobresalen Cádiz y Sevilla con 7 escuelas cada una; Córdoba, Granada, Jaén y Málaga con 2 cada una, y Almería con una escuela. En general mantienen un buen nivel de actividad, siendo pioneras las de Carmona (Sevilla) y la de San Fernando (Cádiz).

Durante 2011 un total de 133 alumnos han participado en los ciclos de bece-rradas y novilladas así como en novilladas organizas por las escuelas taurinas, activi-dades todas ellas incluidas en el Proyecto de Fomento de la Cultura Taurinas de An-dalucía. Desde que se puso en marcha esta iniciativa en 2001 y hasta 2011, un total de 4.800 alumnos se han beneficiado de esta formación.


http://www.andaluciainformacion.es/portada/?a=217332&i=18&f=0

11 de febrero de 2012

ASANDA DENUNCIA OTRO AÑO MÁS EL LANZAMIENTO DE UNA PAVA POR EL CAMPANARIO DE LA IGLESIA EN CAZALILLA (JAÉN).

VÍDEO Y NOTICIA DEL "TRADICIONAL" LANZAMIENTO:

http://www.teinteresa.es/tierra/Denuncian-lanzamiento-pava-campanario-Jaen_0_643137439.html

La Asociación Andaluza para la Defensa de los Animales (Asanda) ha denunciado ante la Delegación de Agricultura y Pesca de la Junta de Andalucía en Jaén el lanzamiento de una pava viva desde el campanario de la parroquia Santa María de la Magdalena en Cazalilla(Jaén).

El lanzamiento tuvo lugar el pasado día 3 de febrero, y la denuncia tiene por objeto incoar un expediente sancionador contra los responsables, la persona que arrojó al animal y el Ayuntamiento de la localidad como responsable subsidiario.

Así, en la denuncia, presentada por el vicepresidente del colectivo, Luis Gilpérez, y a la que ha accedido Europa Press, se solicita la máxima sanción posible dentro de las que permite la ley, que considera estos hechos como una infracción administrativa en materia de protección de los animales 'muy grave'.

De este modo, en el escrito especifica que, el animal, lanzado desde el campanario en el marco de la celebración de la festividad de San Blas, "cayó sobre el tejado de la iglesia, ignorándose su actual paradero". Además, critica que tales actos están expresamente prohibidos por el artículo 4 de la ley 11/2003 y tipificados como falta muy grave.

Asimismo, la denuncia recoge que la referida infracción "es reincidente desde que tales hechos quedaron tipificados por la mencionada ley". También es "premeditada, por cuanto se tiene preparado al animal y el acceso al campanario con antelación", es decir, la infracción se realiza "con conocimiento de causa, ya que ha sido sancionada con anterioridad y ello es de conocimiento público".

Finalmente, en representación de su asociación, exige que "se imponga a los responsables de la infracción las sanciones previstas en su máxima graduación en atención a los criterios previstos en el artículo 42 de la ley 11/2003.

6 de febrero de 2012

Un año más, Cazalilla (Jaén) cumple con su tradición de maltrato animal lanzando a una pava desde el campanario.


El Mundo, 3 febrero 2012

Un año más, la pava no se ha librado este viernes de caer al vacío desde el campanario de la parroquia de Santa María de la Magdalena de Cazalilla con motivo de las celebraciones de la festividad de San Blas. Sin embargo, esta vez no ha llegado a manos de nadie, ya que tras un corto aleteo se ha parado en el tejado de la iglesia. El temor de dañar la techumbre (y la presencia, habitual, de los ecologistas) ha retenido a los vecinos del municipio jiennense en el suelo, a la espera de que el animal decidiera bajar por propia voluntad. "Esa no baja hasta que no se despeje la plaza, ¿no ves que es la misma del año pasado y sabe mucho?", comentaban algunos lugareños.

Las fiestas de San Blas incluyen actuaciones, exposiciones, pasacalles y eventos deportivos, además de la misa y la procesión del Santo, tras la cual se lanza una pava viva desde el campanario para que se la quede quien la alcance, una tradición que se mantiene en la actualidad a pesar de la polémica que levanta año tras año.

Así, hace unos días, la Asociación Andaluza para la Defensa de los Animales (Asanda) anunció que estaría "vigilante" para constatar si se producía el lanzamiento y, en ese caso, interponer la correspondiente denuncia, que normalmente deriva en una sanción administrativa de 2.001 euros (el mínimo aplicable) para el joven que arroje al animal.

La multa no le quita el sueño a ningún vecino, ya que semanas antes de la fiesta se hace una colecta para pagarla entre todos y, de esta manera, no perder su fiesta, con la que consideran que no están dañando a nadie, incluida la protagonista.

El origen de la fiesta

La costumbre de lanzar un ave desde el campanario asociada a la festividad de San Blas, patrón de la villa, podría remontarse a finales del siglo XIX o principios del XX, cuando dos familias enfrentadas se reconciliaron al casarse, el 3 de febrero, el hijo de una con la hija de la otra.

Otra teoría, sin embargo, sitúa el origen de esta tradición en los sorteos populares con los que las cofradías de ánimas de muchos lugares de la provincia recaudaban fondos para sus fines.

Sea cual sea la versión real de la historia, lo cierto es que la tradición se ha mantenido en el tiempo, al igual que otras menos polémicas, como la utilización de roscas de pan bendecidas por el santo como remedio para curar la tos.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/02/03/andalucia/1328296736.html

Diario de Jaén, 4 febrero 2012

Un año más Cazalilla cumplió con la tradición y lanzó la pava desde el campanario de la iglesia del pueblo. Sin embargo, el destino quiso esta vez que el animal no fuera a parar a las manos de una persona, sino a la techumbre del templo, donde permaneció impasible hasta que buscó cobijo en otro lugar.

Ni los más viejos del lugar recuerdan un hecho así. Nunca antes la fiesta acababa sin la pava. Siempre pasaba la noche, y el resto de sus días, en el corral del afortunado en hacerse con ella. Ayer fue la excepción. Al cierre de esta edición, el ave seguía su particular peregrinaje de tejado en tejado por las casas del municipio. “Buscará el mejor sitio para quedarse”, apuntó Antonio Funes, uno de los muchos cazalilleros y de otros municipios cercanos que esperó hasta bien entrada la tarde a que la pava hiciera algún movimiento.
Como en años anteriores, la Plaza de la Constitución era un hervidero de gente impaciente ante el lanzamiento del animal. A pesar de las voces en contra de las organizaciones proteccionistas, nadie dudaba de que, a la conclusión de la procesión de San Blas, la pava saldría volando desde la torre de la iglesia. Y así fue. A las siete menos veinticinco de la tarde, un vecino del pueblo, a cara descubierta, cumplió con el ritual —no sin antes hacerse de rogar—, la dejó caer desde el arco del reloj. Su vuelo fue de apenas unas décimas de segundo hasta que aterrizó en la cubierta de la parroquia. Fueron momentos de incertidumbre. “¿Subimos o no?” le preguntó un joven a otro.
Tras unos minutos de duda, la pava continuaba imperturbable, sin mover un ala y en el mismo sitio donde cayó. Los más osados entraron en el interior de la iglesia con la intención de subir al tejado, pero no pudieron porque todos los accesos estaban bloqueados por cuestiones de seguridad. “El techo está muy mal y hay riesgo de que pueda pasar una desgracia”, señaló un hombre en la puerta de Santa María Magdalena. La plaza fue poco a poco despoblándose hasta quedarse prácticamente vacía. Solo aguantaron la gélida noche los periodistas desplazados a Cazalilla para cubrir la noticia. El futuro de la pava es incierto. Lo más seguro es que amanezca en alguno de patios y corrales que circundan la parroquia, después de pasar la noche al raso, sin abrigo ni comida que echarse al pico.

http://www.diariojaen.es/index.php/menuprovincia/noticias-provinciales/48096-la-pava-que-quiso-volar-en-libertad#.TzAc85WvFKA.twitter

30 de enero de 2012

Primera Ordenanza de animales en la provincia de Cádiz que prohíbe el empleo de animales en los circos y atracciones de feria.

El Pleno del 27 de Enero de 2012 aprobó inicialmente y por unanimidad la Ordenanza de Tenencia de animales del municipio de Sanlúcar de Barrameda. Gracias al impulso de las organizaciones de defensa de los animales y al buen hacer del concejal D. Vicente Ramírez, Sanlúcar de Barrameda es hoy pionera en la prohibición del empleo de animales en circos y atracciones de feria, siendo la cuarta de Andalucía que refleja en sus normas municipales la creciente sensibilidad y preocupación de la ciudadanía contra el maltrato animal, especialmente el que ocasiona el empleo de animales como espectáculo público y para el ocio.

La Ordenanza contiene artículos tan importantes como los que crean una Bolsa de adopciones gestionada por el Ayuntamiento con la colaboración de las protectoras, así como un Registro Municipal de animales de compañía; los convenios con Colegios Veterinarios para reducir los costes en esterilizaciones de mascotas a fin de evitar los abandonos de camadas indeseadas; la intervención de las protectoras en la educación y concienciación ciudadana por el respeto a los animales, así como la posibilidad de ser informadas de la recogida y destino de los animales. Regula la prohibición expresa de obligar a trabajar a hembras preñadas, de las peleas de perros y cualquier otro animal, así como las peleas de gallos, la cría en domicilios de aves y otros animales, además impone sanciones que van desde los 60 a 500 euros, teniendo en cuenta factores como el daño y sufrimiento infligido al animal, y su reiteración.

La Ordenanza regula las normas específicas de los establecimientos de cría, venta y residencia de animales, contemplando el bienestar del animal cuando se exponga en escaparates o permanezca en el interior de vehículos particulares o de transporte. Establece plazos y garantías para la entrega o cesión de animales a los servicios municipales, a fin de evitar los sacrificios y abandonos.

Asímismo, se introduce un artículo que constituye un salto cualitativo en la defensa animal, atendiendo al bienestar y protección de los caballos de los coches de paseo turístico por la ciudad, indicando el establecimiento de paradas dotadas con agua potable y sombra para los animales y debidamente acondicionadas para su higiene.

1 de enero de 2012

¡¡¡CÁDIZ POR LA DEFENSA DE LOS ANIMALES!!! ¡¡¡NO A LAS CORRIDAS DE TOROS PARA CELEBRAR LA PEPA!!!


APOYA A LA PLATAFORMA ANTI-PLAZA DE TOROS MULTIUSOS DE CÁDIZ Y FIRMA EN:

http://actuable.es/peticiones/por-bicentenario-la-constitucinn-cadiz-sin-corridas-de

Desde la Plataforma Anti-plaza de toros Multiusos de Cádiz apelamos al buen hacer y al sentido de la coherencia de todos los miembros que componen el Consorcio para la conmemoración del Bicentenario de la Constitución de 1812.

Pedimos a la Sociedad Estatal para el Bicentenario, a la Gerencia del Consorcio y al Ayuntamiento de Cádiz que, en consonancia con el espíritu renovador y de ampliación de derechos y libertades de la Constitución proclamada en Cádiz en 1812, no promuevan para el próximo año 2012 espectáculos de sangre y tortura de animales, como son las corridas de toros.

La sociedad actual está demandando un cambio con respecto a la consideración y protección que merecen los animales. Son abundantes las Directivas europeas sobre legislación de bienestar y protección animal y precisamente es España uno de los países al que la UE recrimina repetidamente por su incumplimiento de la legislación de protección a los animales.

Es hora de que la defensa de los animales sea contemplada y más aún si se trata de conmemoraciones y celebraciones del progreso de la sociedad conseguido por la aprobación de Constituciones revolucionarias como” la Pepa”, a la que nuestra ciudad dio su nombre.

Hoy, en pleno siglo XXI es consecuente con el avance y evolución de la sociedad que nuestros políticos no sigan promoviendo espectáculos de tortura y maltrato de animales, como corridas de toros y festejos populares basados en el tormento de un animal por las calles.

Hoy desempolvamos viejos documentos de archivo para justificar que las corridas de toros se han repetido en el tiempo, y que tuvieron lugar durante el sitio de Cádiz, y así es, pero no es éste en absoluto un argumento justificativo y de peso para continuar con la barbarie, pues lo único que se conseguirá es manchar de sangre esta efemérides.

La Constitución de Cádiz fue revolucionaria por ser la primera democrática y por establecer principios para garantizar y ampliar los derechos y libertades de los ciudadanos. Estableció el principio de seguridad jurídica y prohibió el tormento o tortura de los presos, la confiscación de bienes y la infamia que pudiera trascender a los familiares del reo; asimismo se abolió la pena de horca iniciándose un proceso de reforma del Código Penal; estableció un sistema más justo socialmente y finalmente por decreto de las Cortes de 22 de febrero de 1813 es abolido el Tribunal de la Inquisición, “cuyo sólo nombre asombraba y ponía aún espanto” según el diputado Toreno, con todo lo que ello representa sobre la libertad de pensamiento y la abolición de los castigos.

Esperamos que sepan valorar la tradición de Cádiz como ciudad culta y de cultura que históricamente siempre la ha caracterizado. No en vano Cádiz llenaba varios teatros en 1812, sostenía un afinado espíritu crítico que se refleja en las muy numerosas publicaciones periódicas de la época; mantenía abundantes tertulias literarias, gabinetes de coleccionistas y bibliotecas, así como múltiples casinos y asociaciones culturales, cristalizando en 1872 la “Sociedad Protectora de Animales y Plantas”, que fue pionera en España.

Rogamos que tengan en cuenta los deseos de los ciudadanos y especialmente de los gaditanos, y no den apoyo a la reciente proposición de celebrar corridas de toros, espectáculos muy contestados en la actualidad por su crueldad, pues esto sería contradictorio con el espíritu del Bicentenario y empañaría gravemente la conmemoración de un hecho relevante como fue nuestra Constitución de Cádiz.